Lentement mais surement, on s’achemine vers la fin du mandat de l’actuel locataire de la Marina. Qui va succéder à Patrice Talon en 2026 ? Bien malin est celui qui pourra répondre à cette question.
Moins de deux ans avant le prochain cycle électoral, plusieurs noms sont cités pour être des probables successeurs de celui qui aura réussi à changer le cadre de vie des populations.
A ce jeu du chat et de la souris, Johannes Dagnon, qui est pressenti comme le successeur potentiel du président Patrice Talon par une certaine presse, se trouve désormais dans l’incapacité de se présenter à l’élection présidentielle de 2026. Cette information a été révélée par la presse en Ligne Les Pharaons. Ce verrouillage, selon la même source est dû à un critère d’âge établi par la Constitution.
Né à Porto-Novo le 28 décembre 1953, Dagnon, un expert-comptable de renom, a joué un rôle clé en tant que conseiller spécial et coordonnateur du Bureau d’Analyse et de Dagnon depuis 2016. Sa discrétion et son efficacité ont fait de lui un pilier essentiel de l’administration de rupture initiée par le président Talon, le positionnant comme un homme de confiance sur qui le chef de l’État s’appuie pour les décisions critiques.
Lire aussi : Bénin / Présidentielle 2026 : une ombre plane sur Olivier Boko, la personne qu’on veut faire roi
Toutefois, malgré son influence notable et son expérience considérable, Dagnon est freiné par la limite d’âge prescrite par l’article 132 du code électoral. Cette disposition stipule qu’aucun candidat ne peut briguer les fonctions de président ou de vice-président de la République s’il est âgé de plus de 70 ans à la date d’entrée en fonction. En décembre 2023, Dagnon a célébré son 70e anniversaire, le rendant inéligible pour le prochain cycle électoral, à moins d’une modification constitutionnelle.
L’avenir politique de Dagnon et la réponse du milieu politique à cette contrainte constitutionnelle restent à observer. Ce développement pourrait inciter à un débat plus large sur la nécessité de réviser certaines dispositions électorales, dans le but d’adapter le cadre légal aux réalités politiques et démographiques actuelles du Bénin.