Quelques jours après la décision des autorités nigérianes de lever les restrictions frontalières avec le Niger en conformité avec les directives de la CEDEAO, les militaires au pouvoir au Niger sont également allés dans le même sens. Au détour d’un message radio diffusé ce jeudi 21 mars 2024, la junte au pouvoir a confirmé la levée des barrières avec le Nigéria.
Cette réouverture de la frontière terrestre entre les deux pays est prévue pour minuit, ce qui marque ainsi la reprise officielle du trafic terrestre entre les deux nations dès le vendredi 22 mars.
La décision de Niamey fait suite à la décision antérieure d’Abuja de mettre fin aux sanctions imposées au Niger par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à la suite du renversement du président Mohamed Bazoum par les militaires. La CEDEAO avait appelé à la levée de ces mesures restrictives lors de son sommet le 24 février dernier.
Dans son message aux gouverneurs des régions frontalières de Diffa, Tahoua, Maradi et Dosso, Niamey insiste sur la nécessité de renforcer les dispositifs de contrôle aux frontières et de renforcer la sécurité le long de la frontière avec le Nigéria.
Pendant ce temps, le Bénin attend toujours la normalisation de ses relations économiques avec le Niger.
Malgré l’ouverture officielle de sa frontière en respect des décisions d’assouplissement des sanctions de la CEDEAO, le Niger a maintenu ses restrictions, créant ainsi des tensions persistantes entre les deux pays voisins.
La levée des barrières frontalières entre le Niger et le Nigéria est un pas positif vers la résolution des tensions régionales et la promotion de la coopération entre les nations de la région.
Cependant, des efforts supplémentaires seront nécessaires pour garantir une normalisation complète des relations et favoriser la paix et la prospérité dans la sous-région ouest-africaine.
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