Le nouveau Code électoral, adopté par l’Assemblée nationale en sa session du mardi 5 mars 2024, jette un coup de froid sur le mouvement national de suscitation de la candidature d’Olivier Boko (OB), l’homme d’affaires prospère et ami du président Patrice Talon.
Ce Code promulgué ce lundi 18 mars 2024 par le chef de l’État béninois, servira pour les élections générales de 2026. Du coup, le texte de loi décrié par les partis politiques de l’opposition et les organisations de la société civile entre ainsi en vigueur.
Par conséquent, le vin est tiré et il faut le boire. À moins qu’il y ait un rebondissement qui amènera le Parlement béninois à procéder à une nouvelle relecture du Code. Car, en l’état actuel, les candidatures portées par les mouvements de suscitation sont désormais bannies.
Seuls les partis politiques auront le monopole de la désignation des candidats à la fonction présidentielle. Dans ce contexte, il sera difficile pour un particulier de prétendre, sur la base des mouvements de suscitation de candidature, de briguer la magistrature suprême.
En effet, le président Patrice Talon estime par ce Code, renforcer les partis politiques. Pourtant, il a été aussi un candidat indépendant porté par les mouvements de suscitation de sa candidature. Un modèle que suit actuellement son ami et frère, Olivier Boko.
Ce dernier, au risque de faire un affront au Code électoral, ne doit plus trop se fier aux appels à sa candidature pour l’élection présidentielle de 2026. Son entêtement pourrait mettre en mal une relation amicale de longue date entre lui et Patrice Talon.
Pour l’heure, sa seule possibilité est de se rebattre sur l’Union progressiste le renouveau (UPR) ou le Bloc républicain (BR), deux partis soutenant les actions du chef de l’État qui disposent du nombre d’élus nécessaire pour son parrainage.
Cependant, la polémique sur une possible relation tendue entre Olivier Boko et Patrice Talon nourris actuellement les débats sur les réseaux sociaux. Si cela se révélait vrai, Olivier Boko ne voudrait jamais se rabattre sur les partis de son ami, le président Patrice Talon.
Est-ce la fin d’une ambition présidentielle très tôt dévoilée ? Seul l’avenir nous le dira.
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