Le Congrès national démocratique (NDC), principal parti d’opposition du Ghana, a dévoilé, en début de semaine, sa volonté d’utiliser des drones pour surveiller les élections prochaines. D’après le parti, l’objectif est de prévenir les irrégularités qui pourraient entacher les élections générales de décembre 2024.
Mieux, cette stratégie permettrait au NDC d’obtenir plus de deux millions de voix pour le parti dans les régions ciblées par le déploiement des drones (Accra et environs). À en croire Emmanuel Nii Ashie Moore, l’un des responsables du NDC, cette technique sera cruciale pour déterminer le résultat du scrutin.
« La semaine prochaine, nous allons former les dirigeants des circonscriptions à l’utilisation de drones pour surveiller ce qui se passe pendant les élections », a déclaré sans pour autant donner plus de détails sur le déploiement prévu de drones. Toutefois, il a précisé que le parti est engagé à utiliser toutes les ressources nécessaires pour s’assurer du bon déroulement du processus électoral.
Cependant, le plan du NDC pourrait ne pas être mis en œuvre. En effet, La commission nationale électorale du Ghana a déjà fait part de ses craintes. Selon elle, l’utilisation de drones pourrait enfreindre la loi sur la confidentialité du vote.
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« Ils doivent en faire la demande, mais il sera très difficile pour la Commission électorale ou la police d’autoriser l’utilisation de drones dans les bureaux de vote. Les bureaux de vote sont des zones de sécurité et nous voulons garantir le secret du scrutin », a indiqué le directeur des services électoraux, Serebour Quaicoe.
Pour l’instant, le parti NDC n’a pas encore officiellement adresser sa demande de faire voler des drones le jour du vote pour surveiller les élections à la Commission nationale électorale.
Rappelons que l’élection présidentielle s’annonce serrée entre l’actuel vice-président Mahamudu Bawumia, du Nouveau Parti Patriotique (NPP), et John Mahama du NDC, qui a déjà été président entre 2012 et 2017.
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