La décision du Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA) de prélever de l’argent sur tout texte religieux chanté à l’église pour les reverser soit à l’État ou aux artistes, suscite la polémique en Côte d’Ivoire.
Selon cette décision, le BURIDA va encaisser une somme forfaitaire de 10 mille francs CFA sur tout lieu de culte dont le nombre de fidèles est compris entre 0 à 51, 20 mille francs CFA pour les assemblées de 51 à 250 membres, 50 mille francs CFA pour celles de 250 à 1.000 et 100 mille francs CFA pour celles de plus de 1.000 membres.
« Vous êtes en train de vous mettre sur un terrain glissant et très dangereux. Le culte est un principe divin qui existe depuis 2000 ans, ce n’est pas le BURIDA qui va venir nous apprendre comment nous, on adore notre Dieu », a fait savoir le général Camille Makosso.
D’après le pasteur, cette décision ne peut pas s’appliquer aux lieux de culte de la Côte d’Ivoire. « Aucun agent du BURIDA ne peut entrer dans une église ou on est en train d’adorer Dieu pour demander un encaissement. C’est une violation de la liberté d’expression, ils seront raccompagnés à la porte », a-t-il déclaré.
Rappelons que cette nouvelle réglementation a été prise en septembre 2022 par le BURIDA. Elle impose aux églises de la Côte d’Ivoire, des redevances pour la diffusion d’œuvres musicales et audiovisuelles lors de leurs cultes et programmes.
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