Au Bénin, la police républicaine a effectivement démarré, comme annoncé, la répression pour défaut de port de casque par les passagers des conducteurs de motos à deux roues, ce vendredi 1ᵉʳ mars 2024 sur toute l’étendue du territoire national.
Ainsi, à Cotonou, Abomey-Calavi comme à Porto-Novo, les motocyclistes et les passagers qui ne sont pas encore en règle, ont été simplement arrêté par les éléments de la police républicaine chargés du contrôle sur les axes routiers.
Selon Alain, un conducteur de taxi-moto rencontré dans les alentours du carrefour Bon Pasteur à Cadjehoun, un quartier de Cotonou, les policiers se seraient déjà postés à certain carrefour au petit matin de ce vendredi 1ᵉʳ mars 2024.
D’après ses dires, il les a rencontrés aux environs de 6 heures 30 minutes à Tokpa. « Il est exigé à tous les passagers des conducteurs de moto de porter un casque. Je ne pensais pas les croiser très tôt ce matin, heureusement, je n’avais pas de client », a-t-il affirmé.
Avant de conseiller à un autre conducteur à côté de lui de ne remorquer aucune personne qui n’a pas de casque sur lui. « Si votre passager ne porte pas de casque ou n’est pas en mesure de porter ce que vous lui proposez, ne le prenez pas », fait-il savoir.
Mais, si la répression a démarré plus tôt à Tokpa, ce n’est pas le cas dans certains quartiers de Cotonou. Par exemple, le contrôle a débuté aux environs de 7 heures au niveau des feux tricolores du stade de l’amitié.
Au même moment, d’autres éléments de la police républicaine sont postés derrière le stade de l’amitié, pas loin des feux tricolores qui se trouvent au niveau du 10ᵉ arrondissement de Cotonou.
Après leur premier passage pour le contrôle, les éléments de la police républicaine se sont repliés. Ce qui a donné un peu de répit aux motocyclistes dont les passagers ne sont pas en règle. Ils n’avaient plus besoins de prendre des chemins détournés pour éviter les points de contrôles de la police.
Cependant, les agents de la police sont revenus à la charge à partir de 17 heures. Cette fois-ci, les points de contrôles n’étaient plus les mêmes. Notons que cette opération de répression a été productive en terme d’interpellation. Voici comment s’est déroulée la première journée dans certains quartiers de Cotonou.
Les amendes des infractions routières varient de 2 500f à 20. 000f. Elles ne concernent pas que le défaut de casque, mais couvre également : l’excès de vitesse, la conduite en état d’ébriété, le non-respect des feux tricolores, la conduite en contre-sens et bien d’autres.
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