Niger : la Banque Africaine de Développement annonce une bonne nouvelle aux putschistes, le pays en tête…

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Niger : Tiani porte un nouveau coup dur à la France
Crédit Photo : RTN

C’est une excellente nouvelle pour les militaires qui ont pris le pouvoir au Niger. Malgré les sanctions prises par la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest et par certaines puissances à l’encontre des putschistes, l’économie nigérienne se porte bien.

En effet, à la suite du coup d’État dirigé par le général Abdourahamane Tiani qui a renversé Mohamed Bazoum du pouvoir, tous les scénarios catastrophiques ont été évoqués dans la presse.

Beaucoup d’experts en économie envisageaient un effondrement total de l’économie du Niger. Mais contre toute attente, des mois après, c’est le scénario contraire qui est observé sur le terrain.

Selon la Banque Africaine de Développement, le Niger est en tête des plus fortes croissances en Afrique. Ni les sanctions économiques, ni la fermeture des frontières n’a affecté l’économie du pays selon l’institution.

Évaluation trop optimiste des économistes de la BAD ou la preuve que la croissance du PIB suit des chemins que la raison ignore ?

Bien malin celui qui pourrait répondre à cette grosse interrogation. Mais une chose est sûre, cette nouvelle devrait réjouir les putschistes au Niger.

C’est bel et bien la preuve que les différentes politiques mises en place au lendemain du coup de force sont efficaces et portent leurs fruits.

Le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont décidé de quitter la Cedeao, l’organisation économique de l’Afrique de l’Ouest. Cette sortie, qui compromet tout retour à la démocratie, aura des conséquences économiques très négatives.

« C’est une décision historique », lance Sido Ibrahim dans les rues de Niamey, la capitale du Niger, après que le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont déclaré leur retrait immédiat de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), la principale organisation de la région. « Nous sommes unis et plus forts que jamais », se félicite Ibrahim. D’autres sont moins enthousiastes. « Les choses s’effondrent vraiment, souligne Comfort Ero, directeur du Crisis Group, un groupe de réflexion international. Cela ressemble à un tremblement de terre ».

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