Au Bénin, tous les projecteurs sont braqués, à moins de deux ans des élections présidentielles de 2026, sur la succession du président Patrice Talon, qui amorce la descente. En effet, ce dernier épuise les derniers mois de son deuxième mandat et ne pourrait plus se représenter pour un nouveau mandat. Ce qui ouvre le champ à l’affirmation des ambitions présidentielles de certains lieutenants du régime de la rupture. Si pour l’heure, aucun d’eux n’a encore franchi le pas, ils déplacent en secret leurs pions.
À en croire le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji, le président Patrice Talon se tient à équidistance de tous ceux qui nourrissent l’ambition de lui succéder. « Il n’est pas dit que le Chef de l’État impose un candidat aux partis », a-t-il déclaré lors de son échange hebdomadaire avec la presse, le vendredi 12 janvier 2024.
Toutefois, Wilfried Léandre Houngbédji a précisé que ce sont les partis politiques qui mèneront, en toute indépendance, les discussions qui déboucheront sur le choix du candidat de la mouvance. « Le président Patrice Talon considère qu’il y a un temps responsable pour que les partis mènent les grands débats en leurs seins et retiennent leurs options », a-t-il confié.
Tout en rappelant qu’un parti n’est pas tenu d’aller à une élection. « L’idéal est qu’il y participe. Je ne connais pas leur agenda… Le moment venu, ils dévoileront leurs options », a-t-il soutenu.
Mais, en attendant que les partis de la mouvance (BR et UPR) ne se décident, les ambitions présidentielles de certaines personnalités du régime de la rupture font surface. Reste à savoir si ceux dont les noms circulent depuis peu convaincront les responsables politiques du BR et de l’UPR. L’unique condition pour bénéficier du soutien du chef de l’État.
