Niger : Le non catégorique des putschistes à cette demande de la CEDEAO

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"Aucun État, aucune organisation inter-étatique ne nous...", le Niger lance un avertissement à la France, les États-Unis, la CEDEAO et...
Crédit Photo : France 24

Au Niger, le bras de fer entre la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les militaires qui ont renversé du pouvoir Mohamed Bazoum se poursuit.

Les deux parties se rendent coup pour coup depuis le 26 juillet 2023.

Après les sanctions imposées à la junte au pouvoir par la CEDEAO, l’instance régionale envisage désormais un assouplissement de ces mesures.

Le sommet récent de la CEDEAO a mis en lumière cette exigence, reflétant un changement de stratégie de l’organisation face aux pressions régionales et mondiales. Un comité spécial, composé des présidents du Bénin, du Togo et de Sierra Leone, a été formé pour entamer des négociations avec le régime militaire au Niger.

La CEDEAO aurait en effet proposé dès le départ de lever les sanctions imposées au Niger en échange de la libération de l’ex-président Mohamed Bazoum, détenu depuis fin juillet.

Malgré cette nouvelle main tendue de la CEDEAO, les militaires au pouvoir n’en démordent pas. Ceux-ci restent campés sur leurs positions.

Face à la presse, le général Abdourahamane Tchiani, a une nouvelle fois refusé de libérer Mohamed Bazoum.

Ce n’est pas la première fois que la CEDEAO et plusieurs organisations internationales demandent la libération du président déchu.

Mais à chaque fois, malgré la pression exercée par la communauté internationale, les militaires restent fermes sur leur décision.

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