L’affaire avait fait grand bruit et avait suscité de vifs débats sur la toile. En 2009, une femme avait accusé Cristiano Ronaldo de viol.
En effet, elle avait accusé d’agression sexuelle dans une chambre d’hôtel à Las Vegas. Pour se défendre, l’international Portugais avait maintenu la version selon laquelle l’acte était consensuel par l’intermédiaire de ses avocats.
En 2010, Cristiano Ronaldo avait conclu un accord avec Mayorga et son avocat, Leslie Mark Stovall, pour un montant de 335 000 dollars (267 000 livres sterling).
A la suite de fuites en 2017, Stovall, au nom de Mayorga, a ensuite demandé une augmentation de ce règlement à plus de 25 millions de dollars de dommages, citant la conspiration, la diffamation, la rupture de contrat, la coercition et la fraude. Cette idée a été rejetée par la juge du district américain Jennifer Dorsey en juin 2022, ce qui a conduit Stovall à interjeter appel.
L’avocat de Mayorga a non seulement demandé à la Cour d’appel du 9e circuit d’annuler le rejet de l’affaire, mais il a également fait valoir que Dorsey avait abusé de son pouvoir discrétionnaire en rejetant l’affaire. M. Stovall a affirmé que la juge n’aurait pas dû rejeter les demandes de M. Mayorga visant à rendre public l’accord de confidentialité signé en 2010.
Cependant, le panel de trois juges du tribunal basé à San Francisco s’est rangé du côté de Ronaldo mardi, en rejetant la demande de Mayorga. En outre, ils ont imposé une amende massive de 335 000 dollars à Stovall, ce qui est considéré comme une mesure inhabituelle dans ce genre d’affaires.