Au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré prépare l’autosuffisance alimentaire pour son pays en initiant un programme novateur. Il s’agit de réunir tous les bras valides de la nation autour de l’agriculture.
Ainsi, pour permettre aux détenus une meilleure réinsertion sociale, le chef de l’État les initie à l’agriculture. Ils sont réquisitionnés pour travailler dans les champs afin d’apporter leur contribution à l’atteinte des objectifs du Burkina Faso.
En effet, les prisonniers cultivent, sur 44 hectares, le sorgho, le maïs et le niébé. « Je pense que ça aide le pays. Ce que nous avons appris ici nous aidera à nous mettre à notre propre compte à notre sortie de prison », a confié un détenu.
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« Nous avons sensibilisé les détenus qui ont donné leur accord avant d’être déployé ici. Ils se sont donnés au travail et ça marche bien », a précisé le directeur du centre pénitencier agricole de Baporo, Bertin Ilboudo.
Rappelons que c’est la production du riz qui est privilégiée pour cette première phase de l’initiative. Le gouvernement met à la disposition des opérateurs agricoles, les bras valides par la culture de leurs champs.
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