L’avion privé de Denis Sassou-Nguesso est mis aux enchères en France. L’appareil Falcon 7X vendu pour seulement 7,8 millions d’euros, était estimé à 54 millions d’euros.
Ainsi, un créancier de longue date de la République du Congo, une entreprise de construction anglo-libanaise, recevra ce don. C’est une manœuvre de la France pour tenter de régler le conflit entre Brazzaville et cette entreprise.
Dans un contexte de relations tendues entre Paris et Brazzaville, cette vente est perçue par beaucoup d’observateurs comme une provocation de la France.
Le président du Congo a récemment abandonné son allégeance à la France pour se tourner vers la Chine et la Russie.
Il semblerait donc que la vente de son avion soit l’occasion pour le gouvernement français de se racheter auprès de Denis Sassou-Nguesso. Il permet en outre de supprimer l’un des emblèmes de l’opulence du président congolais.
L’outil permettra de désintéresser un créancier congolais bien qu’il soit vendu à un prix absurdement bas par rapport à sa valeur réelle. Cette opération démontre la volonté de la France de renouer les liens tendus avec son ancienne colonie.
De plus, cela suggère fortement à Denis Sassou-Nguesso qu’il a peu de marge de manœuvre face à Paris.
