Les associations internationales s’inquiète en ce qui concerne certaines libertés notamment la liberté d’expression au Niger.
Depuis la prise de pouvoir par les militaires, c’est une véritable purge qui s’opère dans le pays.
Après l’arrestation de plusieurs proches du régime déchu, c’est au tour de la journaliste nigérienne Samira Sabou d’être arrêtée à son domicile le 30 septembre 2023.
Pour l’heure, les raisons de son interpellation sont encore inconnues du public.
Sa famille reste dans le flou depuis son arrestation et l’inquiétude grandit dans le rang de la communauté nationale et internationale.
Dans la foulée, l’ONG Reporters sans frontières (RSF) a réagi à cette arrestation.
Elle a demandé aux autorités nigériennes de révéler le lieu de détention de Samira Sabou et de permettre à son avocat de la voir. RSF insiste sur la nécessité de libérer immédiatement la journaliste.
Faut-il le rappeler, Samira Sabou avait déjà été impliquée dans une affaire judiciaire en juin 2020, où elle avait été emprisonnée et accusée de diffamation suite à des publications concernant des allégations de surfacturation dans l’achat d’équipements militaires. Cependant, elle avait été relaxée à la suite de cette détention, qui était précédée par une plainte déposée par Sani Mahamadou Issoufou, fils et ancien directeur de cabinet adjoint de l’ancien président nigérien Mahamadou Issoufou (2011-2021).