Mohamed Bazoum, victime d’un coup d’État au Niger, a porté plainte contre les putschistes. Selon une information rapportée par le journaliste franco-béninois Serge Daniel, un avocat sénégalais a déjà saisi les juridictions communautaires pour séquestration.
La junte du Niger sera convoquée par la cour de justice de la CEDEAO pour violation de la liberté d’aller et venir, arrestation et détention arbitraires, violation des droits politiques, violation des principes de convergences constitutionnelle.
Néanmoins, cette plainte adressée à la juridiction basée à abuja (Nigéria) a été signée par le président déchu Mohamed Bazoum, l’ex première dame Mme Bazoum Hadiza Mabrouk et leur fils Salerm Bazoum.
L’objectif visé à travers cette convocation est d’enjoindre aux autorités de fait se disant « chef de l’État du Niger » ou « gouvernement du Niger » de se conformer immédiatement au respect des principes de convergences constitutionnelle de l’État du Niger, notamment par le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger.
Et par la poursuite, permettre à Mohamed Bazoum d’aller jusqu’au terme du mandat démocratique que le peuple du Niger lui a souverainement confié.
