« La position de la CEDEAO reste la même. La libération du président Mohamed Bazoum et le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel. Nous n’allons pas répéter les expériences du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso où la CEDEAO s’est retrouvée dans une espèce de marchandange avec les militaires sur les durées de la Transition ».
Ce sont-là les propos du commissaire paix et sécurité de la CEDEAO, Abdel Fatau Musah, lors d’un entretien à France 24.
Au cours de cet entretien, il assure que l’organisation sous-régionale ne va pas entrer dans le marchandage de la durée d’une transition avec la junte au pouvoir.
Et d’ajouter : « Nous ne négocions aucune sorte de transition’ avec la junte au Niger. Nous n’allons pas faire comme au Mali, au Burkina et en Guinée où nous avons négocié en vain sur la durée des transitions. »
La CEDEAO continue d’exiger un retour à l’ordre constitutionnel et le rétablissement de Mohamed Bazoum dans ses fonctions de président de la République du Niger.
Pour sa part, le général Abdourahamane Tiani lors d’une allocution télévisée avait déclaré que leur « ambition n’est pas de confisquer le pouvoir ». Puis de préciser que la durée de la transition « ne saurait aller au-delà de trois ans ».
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